CLARKS REVIEW
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 Christina → UC

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Christina S. Chestwood
Christina S. Chestwood


→ TRAVAILLE DEPUIS : 21/09/2011
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MessageSujet: Christina → UC   Christina → UC EmptyMer 21 Sep - 21:06

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CHRISTINA SOLANGE CHESTWOOD
« La vanité ruine plus de femmes que l'amour »
© Marie du Deffand



patronyme Ҩ Christina Solange Chestwood. âge Ҩ Vingt-trois ans date de naissance Ҩ 17 octobre lieu de naissance Ҩ Irlande. origines Ҩ Irlandaises.emploi Ҩ Mannequin photo. hobbies Ҩ Raconter des potins, rabaisser les employés relation amoureuse Ҩ Célibataire. orientation sexuelle Ҩ Hétérosexuelle. avatar Ҩ Gemma Arterton. groupe Ҩ Runway.

VOTRE AVIS SUR CLARKS PUBLICATION

Christina → UC Tumblr_lpxdncTSi31r02c2fo3_250
Depuis combien de temps travaillez vous pour Clarks Publication ? Christina travaille pour ce commerce de journaux depuis maintenant six mois, et, elle ne pouvait rêver de mieux. Clarks Publication, c'est son monde, sa deuxième maison. Elle espére y rester encore longtemps et fera certainement tout pour ne pas avoir à claquer la porte à cet univers qui la fait vibrer d'une passion qu'elle avait rarement connu.

Pour lequel des cinq magazines proposés par Clarks Publication travaillez vous ?

« Runway, évidemment. La question ne se pose pas. Les faibles, l’écologie tout ça, c’est pas pour moi. Les vedettes, le sommet et… la richesse » clamait haut et fort Christina dans sa tête, bien que personne ne pouvait à cet instant ni l’entendre ni la contredire. Elle se pratiquait pour un entrevue, simplement pour être excellente, pour être parfaite – même si elle l’était déjà, aurait-elle ajouter. La confiance en soi n’était pas quelque chose qui faisait lacune chez cette femme et, tous le savaient. C’est avec brio qu’elle avait trouvé sa place au sein de Runway. Tous étaient un peu comme elle et, les potins fusillaient sans cesse, elle ne pouvait demander mieux. Le monde des grands, le vrai. Pas de pleurs, pas de pitié, seulement le combat et l’excellence. C’est ce que Christina avait toujours voulu et, depuis son entrée à Clarks Publication, ses souhaits s’étaient réalisés. Ses petits trésors qu’étaient sa vanité et sa fierté ne pouvaient qu’en être ravis. Enfin, ils avaient trouvé un groupe à la hauteur de leurs critères.

Quel est exactement votre poste au sein de ce magazine ?

« Je suis mannequin photo. Vous savez, la belle fille sur la couverture du magasin ? Eh bien, c’est moi »> répondait-elle, fière et peu sousiante que personne ne se préoccupe du fait que sa photo figurait sur le dessus d’un magasin mode. Ce n’était pas de l’humour, elle était on ne peut plus sérieuse. Elle se trouvait belle, à croquer et ne le cachait pas. « Il faut bien mettre un peu de beauté quelque part, n’est-ce pas ? » pensait-elle en riant, étendue sur son sofa de cuir brun, ses jambes munis de ses grands talons hauts croisées sur la table de verre.

Si vous pouviez changer de revue pour laquelle travaillerez vous ?

« Je suis vraiment obligée de répondre ? » Christina s’imaginait assise en tailleur, installée dans un immense château, l’interviewer curieux d’en savoir plus. Elle l’imaginait insister – « on veut créer des propagades, faire parler et, vous nous avez apparu comme étant la personne idéale pour nous porter main forte dans ce rôle » – son égo était flaté. Il venait de gagner le cœur de Christina, bien que le « porter main forte » la faisait grincher des dents. Progages et faire parler étaient par contre bien plus puissants. Les ragots, les potins, les fausses rumeurs, c’était son domaine. « Je dirais …. Certes, je préfère de loin Runway – nous sommes les meilleurs – mais, je les détruirais bien leur cote de popularité. Un peu plus de célébrité n’a jamais fait de mal à personne, après tout. Mais » ajoutait-elle, chérissant son magazine comme la prunelle de ses yeux de diable « un jour, nous aurons cette popularité. Un jour, nous allons les écraser. Tout simplement. En espérant qu’ils ne salissent pas mes chaussures » ajouta-t-elle pour elle-même, marmonnant tout bonnement ses plans diaboliques.

Pensez vous travailler chez Clarks Publication toute votre vie ?

« Certainement » répondit-elle, bien qu’un doute s’installait au fond de son esprit. Si on lui offrait mieux, si on lui donnait plus, serait-elle prête à quitter Clarks Publication ? Sûrement mais ça, tout le monde n’avait pas besoin de le savoir. Elle était au top de la célébrité, bonne chance à celui ou celle qui tentera, en vain, de détrôner Clarks Publication.

Dans votre vie quotidienne, lisez vous un des magazines de Clarks Publication ? Si oui, lequel ?

« Je ne suis pas fanatique de la lecture – c’est, en majorité, une perte de temps. Mais, j’aime bien regarder ce que j’ai fais, ce que j’ai donné au courant de la semaine. Je me permets aussi de regarder les créations vestimentaires de Teddy; elles sont magnifiques » ajouta-t-elle, clin d’œil à sa fidèle amie d’enfance « et quelques fois, je feuillette rapidement les autres rubriques, pour y trouver des potins intéressants à raconter » Christina en avait que faire des autres, personne ne lui arrivait à la cheville de toute façon. Tout ce qui comptait à ses yeux, c’était elle et son monde. Elle et son nombril, finalement.

Que pensez vous de l'ambiance dans les locaux de Clarks Publication ?

« L’ambiance est géniale. Vraiment, des tonnes de crapules réunies autour d’une table, c’est merveilleux. Vous devriez venir y faire un tour » répondait Christana, bien qu’elle ne croyait pas un mot de sa proposition et malgré le fait qu’elle sache pertinnement que le journaliste ne s’y pointerait jamais le nez. Il se ferait ramballer illico de toute façon. « C’est le paradis, quand c’est minable de sous-employés ne sont pas dans les parages, bien sûr. Ce sont des rats et nous, des dieux » terminait-elle en pensée, son mince rire résonnant dans son appartement vide, sa main aux ongles longs, faux et vernis caressant la tête de son félin grognon. Elle le regarda et sourit, le noir de ses yeux prenant de plus en plus le devant de la scène : « On est fait pour aller ensemble toi et moi, pas vrai ? » et elle continuait à glisser ses mains à la surface de sa fourure tirée, épiée de son regard de prédateur.

Merci d'avoir répondu à nos questions, au revoir.



pseudonyme Ҩ Reminds-meprénom Ҩ Audrey. âge Ҩ 19 ans depuis peu où as tu connu le forum Ҩ Via RPD que penses tu du forum Ҩ J’adore le design – surtout le header – et l’esthétique des fiches/modèles et aussi, le concept est super, on n’en voit pas souvent dans ce genre, ça fait changement :3 scénario ou inventé Ҩ Sénario c'est votre dernier mot Ҩ Bonjour (a)




Christina → UC Tumblr_lbyhuvo1Ol1qe4xjxo1_500
TELL US YOUR STORY




ADOPTION MIRACULEUSE ϟ Monsieur et Madame Chestwood étaient deux personnes influentes de la société américaines, en particulier à New-York, ville lumineuse où ils habitaient depuis de nombreuses années. De génération en génération, les Chestwood changeaient de lieu de résidence mais, jamais, au grand jamais, leur réputation ne se ternait; qu’ils soient au beau milieu de la champagne ou à pied sous les milliers de feux de circulation, ils demeuraient connus, détestés et adorés. Le couple Chestwood avaient tout pour eux, leur villa allait à merveille avec leurs besoins de luxe et, leurs comptes en banque ne cessaient de déborder sous le poids de l’argent qui naissait jour et nuit entre leurs mains. Mais, comme dans toute bonne famille, il leur manquait quelque chose et ce quelque chose, était un enfant. Ils avaient beau essayer, à l’aube de la cinquantaine, aucun abricot n’avait daigné s’installer chez Madame Chestwood. « Tu es trop méchante, aucun enfant ne veut de ton ventre strict comme maison » la taquinait son mari, rieur, en planifiant ce qu’ils allaient devoir faire pour que la lignée de leur famille ne s’arrête pas là. « Et si on adoptait ? » demanda la femme influente, curieuse de savoir ce qu’en pensant son époux. Heureusement, elle venait à cet instant de dire tout haut ce que ce dernier pensait tout bas. C’est ainsi, que par une journée brumeuse de juin, la décision fut prise. Les Chestwood allaient se rendre – dès le lendemain matin, le temps presse – au plus prestigieux des orphelinats pour y trouver leur adorable et cruelle descendance.

L’orphelinat se situait dans un coin légèrement reculé de la ville et surplombait de loin tous les bâtiments à proximité. De loin, on aurait dit un manoir, un château, un hôtel cinq étoiles et, avec raison. Les employés étaient payés toute une fortune pour s’occuper avec minutie des besoins de chaque pensionnaire et, l’orphelinat vivait effectivement dans un ancien manoir, que ses anciens propriétaires avaient donné avec toute la bonté qu’il se doit. Les nounous étaient sévères, le régime stricte et, déjà, la richesse respirait à l’unisson avec le souffle léger des enfants. On ignorait comment tous avaient atterris ici mais, l’argent ne manquait pas. Ils étaient tous élevés comme des petits bourgeois et, les plus faibles ne restaient guère longtemps en sécurité. C’était de la qualité à l’état pur – bien que presque chaque enfant était régulièrement vu comme un bâtard et une honte à sa famille, insultes murmurées dans le silence de la nuit – et, l’adoption d’un enfant à cet endroit coûtait un bras, une jambe, le tout accompagné d’une jolie montagne d’or. C’est alors que, le lendemain même de leur décision, la voiture, une dispendieuse voiture lustrée noire, stationna dans la cour, sous le regard des gigantesques portes d’entrées. Le chauffeur sortit et alla ouvrir la porte à ses supérieurs, l’air solennel. « Madame, monsieur, nous y sommes » signa-t-il en enlevant son chapeau, le collant à cœur. Monsieur Chestwood grogna, Madame, elle, échappa un cri aigu de désaccord. « Cessez donc cela, cher Édouard. Remettez vite ce chapeau et allez nous attendre à l’arrière. » Le chauffeur ne se fit pas prier et, en un coup de vent, le couple se retrouvait seul devant la menaçante demeure qu’était l’orphelinat. Monsieur Chestwood, sa femme accrochée à son bras, tendit la main pour saisir le heurtoir en forme de lion. La porte s’ouvrit avant même que ce dernier n’ait le temps de se cogner au bois rigide de la porte. « Monsieur et Madame Chestwood, nous vous attendions. Permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue, entrez donc » annonça une femme en tenue d’avocate avant d’ouvrir la porte dans sa totalité. Elle les invita poliment à la suivre et les conduisit dans ce qui semblait être le salon – larges sofas, petit table au centre, apéritif liquide posé. « Voici les enfants » présenta la dame en montrant un petit groupe de jeunes, âgés entre cinq et dix ans – Madame et Monsieur Chestwood ne voulaient rien savoir des couches dans leur maison, des nuits d’insomnie et n’avaient encore moins envie de courir les gardiennes à toute heure de la journée pour arriver à donner le biberon. Ils voulaient une fille – comment allaient-ils continuer assurer la survie de leur nom sans elle ? – âgée entre la tranche d’âge présentée, ils avaient été bien clairs sur ce point. « Une fille autonome, qui a du caractère et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, comme ses parents » avaient-ils, fiers de leurs critères distincts. Ils regardaient les fillettes une par une, leur relevant le menton comme l’aurait fait un sergent de police. Ils ne voulaient pas d’un faible, ils ne voulaient pas d’une proie. Puis, leur choix s’arrêta sur une petite fille âgée de dix ans. « Elle est ici depuis combien de temps ? » demanda Madame Chestwood, parlant pour la première fois; c’était son époux la voix du duo de riches qu’ils faisaient, elle ne parlait que très rarement. Ils voulaient d’un enfant dont les manières avaient été contrôlées dès le premier jour, de façon à ce que toute discipline soit chez eux superflue. « Elle est avec nous depuis toujours, madame » répondit la jeune femme, ses mots toujours soigneusement choisis. « Bien, bien, bien » y répondit à son tour Monsieur Chestwood, ravi. « Ce sera elle, alors » prononça-t-il, tranchant. Le couple la regarda de nouveau, cherchant un petit quelque chose, un défaut caché qui pourrait les faire changer d’idées à la dernière minute. Elle était grande, dépassant tous les autres d’au moins une tête, avait les cheveux bruns presque noirs et porta une allure exemplaire, se tenant le dos bien droit sans plier. Une lueur de défi passa même dans ses yeux alors qu’ils croisèrent furtivement ceux de ses futurs parents. Une fois leur examen terminé, Monsieur et Madame Chestwood en virent à la même conclusion : elle était parfaite. Leurs deux cœurs battaient à l’unisson, heureux d’avoir trouver la perle rare, heureux d’avoir trouver leur fille. « A-t-elle un nom ? » demanda Monsieur Chestwood, curieux de voir quel nom on dirait à un orphelin élevé dans une riche demeure. « Nous l’appelions Tina mais libre à vous de changer. » « À partir d’aujourd’hui, elle s’appellera Christina Solange – c’était le nom de sa femme – Chestwood » termina le furent parent, bombant le torse. Il connaissait l’impact qu’avait son nom et cela ne faisait qu’agrandir son bonheur. « Christina Solange Chestwood » murmura intérieurement la jeune fille, ne sachant que penser de son nouveau nom, de cette nouvelle vie qui s’annonçait devant elle.

ASCENSION DANS LE MONDE DE LA MODE ϟ La salle était bondée, le ciel tombait comme la foudre sur les milliers de spectateurs, attendant tous impatiemment le début du discours. Les rideaux s’ouvrirent, dévoilant un homme droit et, légèrement en arrière à sa gauche, une jeune femme qui était tout aussi grande que lui, l’égalant de son mètre quatre-vingt cinq. Elle portait une robe noire scintillante. Rien de très extravagant mais, seulement en y jetant un coup d’œil, on pouvait entendre le bruit des pièces qu’elle avait du coûté. Ses talons hauts l’avantageaient, si bien que lorsqu’elle fit un pas pour être vis-à-vis son paternel, on réalisait qu’en fait, elle le dépassait d’au moins cinq centimètres. « N’oublie pas, les clients ont toujours raison et, on ne doit pas les faire attendre. » C’était un demi-reproche; Christina n’avait pas été prête à temps mais elle s’en foutait, des autres. Elle toisa son père, lui lançant des éclairs par les yeux. Elle leva ses mains au-dessus de sa tête, recoiffa rapidement sa queue de cheval élaborée en un chignon libre, vérifia une fois de plus si ses ongles étaient tous coupés égaux et adressa finalement son plus beau sourire au public. « Mesdames et monsieurs, bonjour » La voix de son père, une voix de dictateur et de rassembleur résonnait à travers le stade, enterrant les oiseaux qui osaient venir piailler non loin. « Je suis ici, comme vous le savez tous, pour vous présenter celle qui prendra la tête de ma compagnie une fois les jours de ma femme et moi éteints » L’audience retint son souffle; émettre aussi clairement qu’ils allaient mourir avaient de quoi faire froid dans le droit. Monsieur Chestwood ignora le froid qu’il venait de créer, décidé d’aller droit au but; il ne souhaitait pas passer le restant de sa journée planté là. « J’ai l’honneur de vous présenter ma fille, Christina Chestwood, mannequin de haute renommée » Monsieur Chestwood se tourna vers sa progéniture qu’il aimait tant et tous deux se sourirent, conquis. Tous applaudirent sous la vision de cet amour partagé. Le cœur de Christina se gonflait de bonheur; elle allait officiellement être connue de tous et avait à présent un empire entre ses mains. Pouvoir, argent, célébrité. Elle souriait à tous et chacun, se retenant presque de faire des signes de la main digne de la Reine – à présent, c’était elle, la Reine. Après ce discours, réduit au nombre de trois phrases mais tout de même poignant, Christina n’aurait plus aucune difficulté à dénicher d’emploi – bien qu’elle n’ait, jusqu’ici, jamais rencontrer la moindre difficulté, grande, belle et mince, elle avait le physique de l’emploi – tous se jetaient à ses pieds. Comme elle était heureuse, de voir que tous ces gens étaient maintenant sous sa gouverne et ce, qu’ils le veulent ou non. Un sourire diabolique s’étira sur ses lèvres peintes de rouge à lèvre.

AMOUREUSE DÉCHIRANTE ϟ Elle connaissait à peine son nom et en avait rien à faire de la vie de ce charmant jeune homme. Son corps n’était pas à plaindre mais elle ne montrait rien, restant de marbre, même dans l’offre du sien. Personne n’avait à lui faire de leçons et ce n’est certainement pas en restant collé avec une « tendre moitié » que sa vie allait s’améliorer. Christina allait dans son appartement, couchait avec lui et, le lendemain, partait avant même que son prince charmant n’ait ouvert les yeux. Ce jour-là, l’homme en question fit la plus grosse erreur de sa vie : il avait non seulement ouvert les yeux trop tôt mais s’était allongé sur elle, la tenant prisonnière de ses mains. Christina n’était pas matinale du tout et ne trouva pas ce petit jeu amusant. Au contraire, il ne faisait que la mettre en colère. Lorsqu’elle ouvrit les yeux sur ce visage blond, Christina grogna, le gifla en plein visage et, profitant du fait qu’il était figé, trop stupéfait pour comprendre, pour se lever et prendre ses affaires. Le « Hey oh ! Mais qu’est-ce que tu fous ? » qu’elle avait si souvent entendus – « qu’est-ce qu’ils sont lassants, ces hommes, à vous ressortir les mêmes clichés encore et encore » soupira-t-elle alors qu’elle se dirigeait vers la porte de l’appartement. Il marchait à grands pas, frustré de s’être fait rejeté aussi rapidement. Lui aussi avait son orgueil mais il allait savoir bien assez vite que celui de Christina était dix fois plus présent que le sien. « Pars pas comme ça, voyons » annonça-t-il d’une voix qu’il voulait douce alors qu’en réalité, il ne cessait de la traiter de sale garce dans sa tête. Son ironie n’échappait pas à Christina qui se contenta de lui répondre en claquant la porte, pour ne plus jamais y revenir. Elle ne voulait pas d’attentes, elle ne voulait pas de paroles et se demandait, comme à chaque fois, qu’est-ce qu’elle faisait encore avec un homme. Ils ne lui servaient à rien et, chaque fois, c’était la même chose. Chaque fois, elle partait, sa dignité de femme conservée dans ses talons qu’elle portait en quittant chaque immeuble. Elle ne voulait pas s’attacher, elle ne voulait rien du tout. Peut-être un jour allaient-ils comprendre et cesser de la séduire. Peut-être un jour allait-elle se résonner et cesser de les fréquenter pour en ressortir uniquement frustrée. Peut-être un jour allait-elle cesser de jouer les belles – elle en doutait fort puisqu’elle l’avait dans la peau – et surtout, cesser de courir à la recherche de compliments flatteurs. Elle était forte, solide et n’était entourée que de faibles. Dur réalité, heureusement qu’il avait ses garces du bureau pour la consoler dans son manque de mal. Christina voulait être connue de par ses coups de gueule. Tout simplement.

UN JOUR, JE FERAI DE TOI MON ÂME SŒUR ϟ Elles ne faisaient que déverser leurs colères et pourtant, jamais elles ne cessèrent de s’aimer. Deux adolescentes, deux irlandaises, une rousse, une brune. Deux caractères explosifs, elles ne pouvaient que faire le duo dont tout le monde parlait. On prend vite goût à la popularité. Elles se disputaient encore, pour une raison qu’elles-mêmes ignoraient, se crachant des atrocités auxquelles elles ne croyaient pas, leurs livres effectuant des vols planés au-dessus de leur tête. Elles se criaient sans arrêt dessus, faisant d’un grain de poussière le débat le plus important du monde. Elles se disputaient en réalité au sujet d’une d’elles qui avaient flirté trop longtemps avec l’homme que l’autre envisageait sous peu d’attraper dans son filet. Ni l’une ni l’autre ne s’écoutait; elles auraient compris qu’elles étaient toutes deux dans le tort. Aucun d’elles n’avait flirté avec qui que ce soit. Elles répliquaient à tout de rôle, ne prenant même pas la peine de savoir à quelle insulte elles répondaient. Des élèves s’étaient attroupés autour d’elles, réclamant du sang – liquide rouge qui ne coulerait jamais ailleurs qu’au moins de la lèvre qui en avait trop dit, craquée sous l’hiver trop dur. Si une amitié ne les unissait pas avec autant de force, Christina aurait bien envoyé – et avec plaisir – son poing valser dans le visage de Teddy. Échauffées par le spectacle qu’elles offraient, les deux adolescentes ne cessèrent de se lancer des flammes qu’une fois la cloche sonnée. Un autre cours, d’autres regards en coin, d’autres murmures criards et méchants. Pourtant, qu’est-ce qu’elles s’aimaient. Elles n’auraient pas pu vivre sans l’autre. Le jour, elles se détruisaient, se jetant les mauvais coups au visage en abondance. Le soir, elles dansaient sous la douce musique de leur amitié, pansant leurs cœurs restés trop longtemps colériques.

« T’as pas honte d’être aussi soupe-au-lait » lançait Christina à Teddy. « T’as pas honte d’être aussi stricte » répliquait Teddy, le sourire aux lèvres. Tant de méchanceté qui cachait au moins le double d’amour, d’amitié. Elles étaient plus proches que les deux doigts de la main, unies d’un lien qui dépassait l’imaginable. Elle avait le nom de l’autre gravé dans la peau, son odeur coulant dans leurs veines. Ensemble, elles formaient un tout et rien au monde ne pourrait les séparer. « Je te déteste, Christina Chestwood » annonça la rousse d’un ton qu’elle voulait sévère. La concernée dévisagea sa meilleure amie, un sourire vengeur aux lèvres. « Moi aussi je t’aime, Teddy » et elles s’endormaient, enlacées, le flot de leur amitié s’échangeant dans la panoplie de non-dits, avec tous ces véritables sentiments que cachait cette ironique blagueuse.

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Dernière édition par Christina S. Chestwood le Ven 30 Sep - 21:41, édité 43 fois
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→ TRAVAILLE DEPUIS : 20/08/2011
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MessageSujet: Re: Christina → UC   Christina → UC EmptyMer 21 Sep - 22:00

Bienvenue Christina → UC 3505463539
Excellent choix d'avatar !
Si tu as des questions n'hésites pas Christina → UC 26468146 (et si mon post gène, n'hésites pas à le dire)
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CAM • all I do is shake it off
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→ TRAVAILLE DEPUIS : 27/08/2011
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MessageSujet: Re: Christina → UC   Christina → UC EmptyJeu 22 Sep - 7:37


    Oh crotte ! Je voulais utiliser Gemma comme scénario de mon futur DC ... tant pis :P !
    En tout cas excellent choix d'avatar ! Et bon courage pour finir ta fiche ;)
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CAM • all I do is shake it off
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→ TRAVAILLE DEPUIS : 27/08/2011
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MessageSujet: Re: Christina → UC   Christina → UC EmptyDim 25 Sep - 13:25


    Coucou, je voulais te prévenir que la personne qui a créé ce scénario a été supprimée puisqu'elle ne s'est pas recensée ... Du coup tu peux quand même faire le personnage et créer Teddy en scénario ... ou changer de personnage, même si je vois que tu as bien avancé ta fiche ... dis nous ce que tu veux faire ;).
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Christina S. Chestwood
Christina S. Chestwood


→ TRAVAILLE DEPUIS : 21/09/2011
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MessageSujet: Re: Christina → UC   Christina → UC EmptyMer 28 Sep - 11:00

Pardon pour la réponse tardive...
Si cela ne cause pas problème, j'aimerais garder Christina. Sinon, je peux toujours reconstruire un autre personnage.
Pour ce qui est de Teddy, je vais attendre un peu et peut-être en faire le scénario plus tard.
Est-ce que cela vous convient ?
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CAM • all I do is shake it off
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MessageSujet: Re: Christina → UC   Christina → UC EmptyMer 28 Sep - 18:55


    Comme je te l'ai dit tu peux très bien garder ce personnage :).
    Bon courage pour la fin de ta fiche donc ;)
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Christina S. Chestwood
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→ TRAVAILLE DEPUIS : 21/09/2011
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MessageSujet: Re: Christina → UC   Christina → UC EmptyVen 30 Sep - 21:43

Voilà, ma fiche est terminée :)
Il ne me reste que les détails esthétiques à changer (soit les couleurs) donc, libre à vous de la lire dès maintenant.
S'il y a quoi que ce soit à changer, à ajouter ou autre, n'hésitez pas à me le faire savoir :)
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